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La
découverte du corps de Pierre Cauchon
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la longue suite de prélats qui occupèrent successivement le siège
épiscopal de Lisieux, il n'en est pas de plus tristement célèbre
que Pierre Cauchon, dont le nom demeure attaché à l'inique condamnation
de Jeanne d'Arc.
Le père Brice dit que Cauchon fut fait évêque de Lisieux,
à la place de Zanon de Castiglione, par le pape Martin V, dès le
4 des calendes de février (29 janvier) 1431 (nouveau style), mais
les archives du Vatican, explorées par le P. Denifle, permettent
de préciser la date du 13 février et la confirmation par le pape
Eugène IV, le 8 août 1432.
Durant son épiscopat, il fit construire la chapelle
Notre-Dame de la cathédrale de Lisieux, qu'une tradition dit avoir
été édifiée en repentir du jugement rendu contre Jeanne d'Arc. (1)
Pierre Cauchon n'assista pas au désastre final des
Anglais. Il mourut à Rouen, en son "hôtel de Lisieux" , proche Saint-Cande,
sept ans avant l'entrée triomphale de Charles VII, le 18 décembre
1442. D'après le témoignage du notaire Guillaume Colles, dit Boisguillaume,
il mourut subitement pendant qu'on lui faisait la barbe. (2)
On
transporta sa dépouille mortelle à Lisieux, où il fut inhumé. Ce
fut l'occasion de cérémonies qui revêtirent quelque solennité. A
Rouen, les chanoines et les chapelains de la cathédrale s'assemblèrent
et se rendirent, en procession, à son église Saint-Cande, voisine
de la porte du Bac, d'où ils suivirent le convoi jusqu'à la Seine.(3)
A Lisieux, les honneurs accoutumés furent rendus
à l'évêque-comte, et M. de Formeville (4)
dit qu'on conservait encore à Lisieux la dépense qui fut faite pour
son inhumation.
Nous connaissons exactement l'emplacement de la sépulture
de Pierre Cauchon : dans la chapelle Notre-Dame, à gauche, près
de l'autel, du côté de l'Evangile. (5)
Son tombeau comportait un soubassement en marbre noir, supportant
sa statue couchée en marbre blanc, le tout surmonté d'un dais en
pierre de Caen et entouré d'une grille de fer très solide. (6)
Ce tombeau subsista dans son état primitif, jusqu'en
1705. Gaignières en fit faire, par Barthélemy Rémy ou par Louis
Bondan, deux hommes qui travaillaient ordinairement pour le célèbre
collectionneur (7), un dessin de la
statue tombale, plusieurs fois publié, qui a servi de thème à une
attribution erronée d'une statue mutilée qui se voit encore aujourd'hui
dans le croisillon nord de la cathédrale de Lisieux.(8)
Peiresc dut également voir ce tombeau ; malheureusement
dans ses notes, publiées par M. Schopper (9),
il ne parle pas du tombeau de Cauchon, se contentant de signaler
celui d'Antoine Raguier, qui se trouvait en face. Dingremont et
Louis Du Bois se sont trompés en plaçant le tombeau de Cauchon "près
le grand autel du côté de l'Evangile" (10).
Au mois de décembre 1705, lisons-nous dans un curieux
Mémorial de ce qui s'est passé de plus remarquable dans la ville
de Lisieux depuis l'an 1676 jusqu'en 1717, "on a réparé l'autel
de la chapelle Notre-Dame dans la cathédrale de Lisieux, ce qui
obligea d'ôter encore une ancienne et mémorable antiquité de cette
chapelle : c'était le tombeau de Me Pierre Cauchon, évêque de Beauvais
et puis de Lisieux, inhumé dans cette chapelle, comme ayant fait
faire la dépense pour l'augmentation d'icelle. Ce tombeau était
orné d'une voûte de pierre de Caen qui le couvrait et d'une grille
de fer très solide. De tout cecy, il n'est resté que le seul tombeau
en l'état qu'on le voit encore à présent".(11)
La statue tombale et son soubassement en marbre noir
durent rester en place, au moins jusqu'en 1754, puique Noël Deshays,
qui écrivait en cette même année, signale encore leur présence.
En 1783, le corps de Mgr de Condorcet fut déposé au-dessus
de celui de Pierre Cauchon, et non dans son caveau, ainsi que l'a
écrit M. Lahaye (12). Nous en avons
la preuve par la disposition même du caveau, dont je parlerai bientôt.
Pendant la Révolution, en 1793, le corps de Condorcet
fut porté au cimetière du Champ-Remouleux, mais aucun texte ne parle
de celui de Cauchon. Qu'était-il devenu ?
Avant d'aborder cette question, il convient de citer
les témoignages d'historiens mal renseignés ou incomplètement documentés.
Louvet, historien de Beauvais, rapporte bien à tort que les ossements
de Cauchon furent tirés de l'église de Saint-Pierre-en-Vallée, où
il avait été enterré et jetés à la voirie (13).
Cette dernière assertion a été reprise par G. Hanotaux qui dit que
"les cendres de Cauchon furent dispersées en 1793" (14).
Albert Sarrazin, l'historien de Cauchon, n'ajoute aucune foi à cette
tradition, pas plus qu'au récit de l'excommunication de l'évêque
par le pape Calixte III, à raison de son rôle dans le procès de
la Pucelle.(15)
La sépulture de Cauchon ne fut l'objet d'aucune
recherche de la part de nos historiens locaux. En 1917, M. Lahaye
écrivait : "Pendant la Révolution, en 1793, le corps de Condorcet
fut porté au cimetière... Qui sait ? Les violateurs n'eurent peut-être
pas l'idée d'aller au-dessous du corps de Mgr de Condorcet. Si Pierre
Cauchon y est resté, ils l'y ont peut-être laissé et alors il y
reposerait encore aujourd'hui. Une petite fouille pourrait nous
renseigner (16)."
C'était l'expression de la sagesse et de la vérité ;
pourquoi l'auteur n'a-t-il pas persévéré dans cette voie et fait
cette petite fouille qui l'aurait tout de suite renseigné ?
Deux ans plus tard, le 8 septembre 1919, la Société
historique de Lisieux entreprit une fouille dans le premier enfeu
du croisillon nord. Le regretté Jean Lesquier, alors président de
la Société, dans le compte rendu des résultats obtenus, fait à la
séance du 21 octobre, déclara qu'on y avait trouvé "des restes de
squelettes en désordre" (17). Ce fut
pourtant cette découverte qui conduisit M. Lahaye à émettre l'hypothèse
la plus invraisemblable.
Six ans plus tard, publiant l'Extrait d'une conférence
faite sur les tombeaux de la Cathédrale de Lisieux, le même
auteur ne craignit pas d'affirmer que la disparition des restes
de Pierre "s'explique par leur transfert dans le premier enfeu
du croisillon nord. Nous rappelons en effet, qu'en 1918 (lisez 1919)),
une fouille fut entreprise dans cet enfeu ; on y trouva des ossements
pêle-mêle, dont le rassemblement constituait un squelette humain
presque entier et aussi quelques morceaux de marbre blanc sculptés
se rapportant à la statue [qui se voit encore dans le croisillon
nord]. Il est rationnel de penser que ce squelette et ces morceaux
de marbre se rapportaient à un même personnage. Alors les ossements
de l'enfeu précité doivent être ceux de Pierre Cauchon. Il ressort
en outre de cette démonstration que les ossements de Pierre Cauchon
et l'emplacement qu'ils occupent aujourd'hui se trouvent reconnus.Pendant
la fouille, ces ossements furent rassemblés et étalés sur le sol,
avant d'être remis dans l'enfeu ; nous les avons observés : ils
étaient grêles, ni grands, ni forts, et semblaient provenir d'un
homme de faible complexion" (18)."
On ne saurait affirmer avec plus de légèreté !
J'étais moi-même présent à cette fouille, et je me souviens
très bien de quelques ossements que nous avons retrouvés. Lors de
la publication du Bulletin de la Société historique, je protestai
contre la prétendue attribution faite aussi gratuitement par notre
concitoyen (19) et les choses en restèrent
là.
Je ne désespérais pas de revoir quelque jour la question
reprise. Pour moi, Cauchon pouvait très bien se trouver encore à
l'endroit où les chanoines de Lisieux l'avaient déposé au mois de
décembre 1442. Le corps de Mgr de Condorcet, porté à la fosse commune
par les révolutionnaires de 1793, avait pu faire oublier celui de
Cauchon qui reposait au-dessous. Reprenant l'idée émise en 1917
par M. Lahaye, la pensée d'une fouille dans la troisième travée
nord de la chapelle Notre-Dame, me hanta bien souvent. Elle se fit
plus vivace dans mon esprit en cette année 1931, où la ville de
Rouen se prépare à commémorer, par des fêtes grandioses, l'héroïne
et la martyre du 30 mai 1431. Je fis part de mon projet à un jeune
professeur du collège de Lisieux, M. Pierre Marie-Cardine, un amateur
et un travailleur enthousiaste de notre histoire locale et il fut
décidé de le mettre à exécution.
Ayant obtenu les autorisations nécessaires, le travail
de recherche fut effectué le samedi 25 avril dernier.
A neuf heures du matin, se trouvaient réunis, dans la
chapelle Notre-Dame de la Cathédrale de Lisieux, à l'endroit précis
indiqué par les textes cités plus haut, MM. le chanoine Hugonin,
archiprêtre de la cathédrale ; l'abbé Cocault, vicaire ; Delatour,
architecte des monuments historiques ; Georges Huard, archiviste
paléographe, membre de la Société des Antiquaires de France ; Anzemberger,
commissaire de police ; le baron de Moidrey, vice-président de la
Société des Amis des Arts de Lisieux ; Boit, principal du collège
; P. Marie-Cardine, professeur ; Mlle Prestavoine, directrice de
l'école Michelet ; Guigné, directeur de l'école Jules-Ferry ; F.
Anne, receveur municipal ; Jean Bertot, rédacteur en chef du Lexovien
; J. Mauger, maître de chapelle ; A. Goupil, photographe ; Pellerin,
père et fils, d'Orbec ; A. Morin, secrétaire adjoint du Comité de
la Croix-Rouge et Etienne Deville, président de la Société des Amis
des Arts.
L'enlèvement du dallage, formé de grosses pierres de
liais d'environ dix centimètres d'épaisseur, ne se fit pas sans
quelque difficulté. Au bout d'une heure environ, la partie suffisante
du dallage étant enlevée, les travaux de recherche proprement dits
commencèrent et furent très rapidement couronnés de succès. Au-dessous
du dallage, nous avons trouvé un remblai de sable, de moellons,
de briques et mêmes deux fragments de marbre noir, provenant peut-être
du soubassement du mausolée détruit. Tous ces décombres recouvraient
une voûte en blocage, qui fut facilement démolie. Par le trou béant,
nous aperçumes aussitôt le cercueil de plomb au fond du caveau.
Le caveau, en pierre de la région grossièrement appareillée,
les pierres portant encore des chiffres romains d'assemblage, est
long de 2 m.25. Sa largeur, à la tête, est de 0 m.80 et aux pieds,
de 0 m.65 ; sa hauteur sous clef de voûte en berceau plein cintre,
de 1 m.45. Le mur nord du caveau est en retrait de 15 cent. sous
le banc de pierre du mur de la chapelle. Dans le fond, scellées
dans les murs à 22 cent. du sol, trois barres de fer sur lesquelles
était posé le cercueil de plomb.
Un des ouvriers étant descendu dans le caveau trouva,
posée sur le cercueil, une crosse en ivoire ou en os, richement
décorée d'ornements et de personnages peints et dorés. Cette crosse,
que je me propose d'étudier et de décrire bientôt, était en fragments,
les tenons intérieurs ayant été à peu près anéantis. Nous en avons
recueilli à peu près tous les morceaux, exactement 49, ce qui nous
a permis de la reconstituer et de la photographier. La présence
de cette crosse sur le cercueil (et non à l'intérieur) s'explique
par le fait que Cauchon ne mourut pas à Lisieux. Le coffre de plomb
était orienté ouest-est, la tête non loin du faisceau de colonnes
portant, dans le chapiteau, les armoiries de Pierre Cauchon.
Le cercueil de plomb fut ensuite tiré hors du caveau
et placé dans la chapelle où notre ami Georges Huard procéda à son
examen. C'est un coffre très simple, sans aucun ornement ni signe
extérieur, portant à la tête et aux pieds des ligatures plates en
fer de 6 millim. d'épaisseur et 50 millim. de hauteur. Les dimensions
du cercueil sont les suivantes : longueur, 1 m.85 ; largeur, à la
tête, 0 m.55, aux pieds, 0 m.39 ; hauteur à la tête, 0 m.47 ; aux
pieds, 0 m.29. Huit poignées de fer, trois de chaque côté et une
à chaque extrémité, aidaient à le porter. La poignée de la tête
est beaucoup plus grande que les autres, vingt et un centimètres
de large, tandis que la largeur moyenne ne dépasse pas seize centimètres.
Le cercueil de plomb ayant été ouvert, le squelette
entier de Cauchon nous apparut dans son intégrité. Il était couché
sur le dos, les bras croisés sur la poitrine, la tête légèrement
inclinée à gauche. Une partie du corps était recouverte par les
planches du cercueil de chêne dans lequel le prélat avait été déposé.
Ce cercueil était en grande partie consommé et avait, par suite
de ce travail, donné une teinte brune à l'ensemble du squelette.
Ce dernier mesure 1 m.68 de l'extrémité des pieds au sommet du crâne,
assez fort, et portant encore de nombreux cheveux encore adhérents
dans sa partie inférieure. Les dents étaient très usées. Aucune
trace de vêtements n'a été constatée, ce qui permet de supposer
que le corps a été enfermé nu, peut-être après embaumement, dans
le cercueil, enveloppé dans un suaire qui a complètement disparu.
Nous avons retrouvé son anneau pastoral, très simple, en argent,
orné d'une pierre violette, dessertie de l'anneau, mais que nous
avons recueillie dans les débris.
Après examen minutieux du contenu du cercueil, nous
avons replacé les ossements dans un petit cercueil de chêne sur
lequel le commissaire de police apposa son sceau dès qu'il fut refermé.
Avec les ossements, nous avons déposé, dans un tube de verre, hermétiquement
clos par les soins de M. Boit, un parchemin sur lequel est écrit
:
"L'an mil neuf cent
trente et un, le samedi 25 avril, la Société des Amis des Arts de
Lisieux a procédé à l'exhumation et à l'identification des restes
mortels de Pierre Cauchon, évêque et comte de Lisieux, mort à Rouen
et inhumé dans cette chapelle en l'an 1442, en présence des soussignés
: Etienne Deville, Chanoine Hugonin, Pierre Marie-Cardine, Dr Degrenne,
Boit, Pellerin et Anzemberger, commissaire de police".
Ce cercueil fut ensuite placé dans le coffre de plomb
et le tout replacé dans le caveau, qui fut ensuite refermé et le
dallage remis en son état primitif. Tout ce travail était terminé
à 8 heures du soir.
Il convient de rendre hommage au personnel de la maison
Tessier, de Lisieux, qui exécuta cette fouille et remit tout en
état avec beaucoup de soin.
Reste maintenant à apposer une inscription sur ce tombeau,
pour rappeler aux nombreux touristes qui visitent notre cathédrale,
que Pierre Cauchon, évêque et comte de Lisieux, repose toujours
dans la chapelle qu'il fit "construire et édifier entièrement
à ses dépens" et qu'il avait richement dotée pour y "prier
Dieu, la Vierge, les saints et saintes du Paradis", selon le
texte même de son testament.
Etienne Deville.
Source
: Autour
du Ve centenaire de Jeanne d'Arc - Journal de Rouen du
9 Mai 1931
Notes :
1 Poenitentia ductus
sententiae mortis quam contra Joannam puellam Aurelianensem duxerat.
(Ms. du XVIIIe siècle, vers 1730, oeuvre d'un curé de Beuvron-en-Auge,
cité par Engelhard. Pierre Cauchon, son prétendu repentir. Le Havre,
1906, p. 11 ; V. Lahaye, La chapelle Notre-Dame, dans abbé V. Hardy.
La cathédrale Saint-Pierre de Lisieux, 1917, p. 94.
2 Episcopus mortuus
est subito, faciendo fieri barbam suam. Quicherat. Procès, t. III,
p. 165 - Obiit 18 decembris 1442 dum ei barba tonderetur, quod lepido
carmine cecinit Valeranus in poemate Johannae d'Arc. Gallia Christ.
t. XI, col. 794.
3 A Sarrazzin, Pierre
Cauchon, 1901, p. 227.
4 Histoire de l'évêché-comté
de Lisieux, t. II, p. 182
5 Tumulatus est
Lexovii in oede cathedralis S. Petri prope altare a latere evangelii...
sacellum B.-M. Virginis. Gallia Christ. t. XI, col. 794. - Du Carel,
Antiquités anglo-normandes, traduction Léchaudé d'Anisy, Caen, 1825,
p. 75 ; - Noël Deshays, Mémoires pour servir à l'Histoire des évêques
de Lisieux, dans Formeville, Hist. de l'évêché-comté de Lisieux,
1873. t. II, p. 181 ; - Sarrazin, Pierre Cauchon p. 229 ; - Engelhard,
Loc. cit., p. 7, note 1 ; - F. de Richemont, Jeanne d'Arc, 1912,
p. 514 ; V. Lahaye, La chapelle Notre-Dame, 1914, p. 12 ; - Bull.
de la soc. hist. de Lisieux, n 25, p. 35. - Etudes lexoviennes,
t. III, p. 174.
6 Mémorial...
dans Bull. soc. hist. de Lisieux, n 6, p. 25.
7 Voir Gazette
des Beaux-Arts, 1870, p. 470.
8 Etudes lexoviennes,
t. III, p. 175-177.
9 L'Art du Moyen
Age, la Renaissance néo-classique et les travaux de Peiresc, dans
Bulletin archéologique, 1899, p. 367.
10 Mémoires sur
Lisieux, vers 1819, p. 122 ; - Hist. de Lisieux, t. 1. p. 423.
11 Bull. soc.
hist. de Lisieux, 1875, n 6, p. 25-26.
12 La Chapelle
Notre-Dame, p. 12.
13 Cité dans
Sarrazin. Pierre Cauchon, p. 231, note 1.
14 Jeanne d'Arc,
1911, p. 278, note 1.
15 "Jeanne
d'Arc et la Normandie au XVe siècle" 1896, p. 217 et Pierre
Cauchon, p. 230.
16 V.Lahaye -
Notice sur la chapelle Notre-Dame, dans abbé Hardy. La cathédrale
Saint-Pierre de Lisieux, p. 100.
17 Bull. soc.
hist. de Lisieux, n 24, p. 35.
18 V.Lahaye,
dans Bull. soc. hist. de Lisieux, n 25, p. 37. Le même article se
retrouve inséré dans son étude sur Les Tombeaux de la Cathédrale
de Lisieux, dans Etudes lexoviennes, t. III, 1928, p. 174.
19 Les Légendes de l'Histoire - II
Les restes de Pierre Cauchon, dans L'Avenir de Lisieux du 12 décembre
1925.
Illustrations :
- pierre tombale de Pierre Cauchon avant sa détérioration
(cathédrale de Lisieux)
- revers de la crosse de Pierre Cauchon - retrouvée dans
son cercueil et détruite par les bombardements de 1944 (M.de
Moidrey - bibliothèque mun. de Liseux - Ms 156).
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