Procès
de condamnation
Une
étude de l'abjuration |
a
scène de l'abjuration du cimetière
de Saint-Ouen du 24 mai 1431 est le passage le plus controversé
du procès de condamnation de Jeanne d'Arc. Les témoignages
de la réhabilitation en 1456 permettront, heureusement, de
démasquer les juges de Jeanne qui lui ont tendu un piège
inique qu'on peut qualifier de "guet-apens" judiciaire,
mais il existe encore de nombreuses zones d'ombre.
Certains auteurs comme le chanoine Dunand (1)
ou le colonel de Liocourt (2) nient
le terme même d'abjuration. Pourtant Jeanne elle-même
dira à ses juges le 28 mai 1431 lors du constat de relapse
: "...elles lui ont dit (ses voix) que Dieu lui a mandé
par saintes Catherine et Marguerite la grande pitié de la
grande trahison qu'elle a consentie en faisant abjuration et révocation
pour sauver sa vie ; et qu'elle se damnait pour sauver sa vie..."
Voici une étude de Marius Sepet (3),
"Jeanne d'Arc au cimetière de St-Ouen" parue
en 1903 dans la Revue des questions historiques. Elle fait
le bilan d'un point de vue "historique" sur cette scène
du 24 mai 1431 au cimetière de St-Ouen à Rouen. (4)
Introduction
chap. I - La cédule
d'abjuration de Jeanne d'Arc, telle qu'elle a été
insérée au procès de condamnation, est-elle
authentique ou suspecte ?
chap.II - Comment les choses
se sont-elles passées dans la scène du cimetière
Saint-Ouen ?
Source
: Etude critique de Marius
Sepet sur l'abjuration (Revue des questions historiques)
Notes :
1 L'abjuration du cimetière de St-Ouen d'après les
textes - Ph.Dunand.
2 La mission de Jeanne d'Arc - Colonel de Liocourt.
3 Marius Sepet est l'auteur de "Jeanne d'Arc", un des
meilleurs livres écrits sur la vie de notre héroïne
nationale.
4 Sur le site vous trouverez d'autres points de vue d'historiens
ou de religieux sur l'abjuration du 24 mai 1431 dont l'étude
très complète du Chanoine Dunand.
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