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Journal
du siège d'Orléans
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Juillet 1429 |
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Le lendemain, qui fut dimenche [dix] septiesme jour de juillet, cellui mesmes an, mil quatre cens vingt neuf, les seigneurs de Saincte Sevère et de Rays, mareschaulx de France, le seigneur de Gra-ville, et le seigneur de Culan, admiral de France, furent par le roy, selon la coustume anchienne, [envoyez à Sainct Remy pour avoir la saincte empole. Lesquels firent les sermens acoustumez, c'est qu'ilz promirent qu'ilz la conduiroient et raconduiraient seurement, et l'aporta bien devotement et solempnellement l'abbé, estant revestu en habit pontifical, ayant dessus luy ung riche parement d'or, jusques devant l'église de Sainct Denys. Et là vint l'archevesque, pareillement revestu et acompaigné des chanoines, et la print et porta dedans l'église, et la mist sur le grant autel de Nostre Dame de Reins devant lequel vint le roy habillé comme il appartenoit; auquel feist l'ar-chevesque faire les sermons acoustumez de faire aux vrais roys de France, voulans recevoir le sainct sacre. Et incontinant après fut faict le roy chevalier par le duc d'Alençon, et, ce faict, le sacra et couronna l'archevesque, gardant les cérimonies et prononçant les oroisons, bénédictions et exortacions contenues ou pontifical faict propre à celluy sainct sacre; lequel accomply, feist le roy, par grant excellence, comte de la seignourie de Laval. Et d'autre part firent là le duc d'Alençon et le conte de Clermont plusieurs chevaliers. Et aprez le service, fut la saincte empole reportée et conduicte ainsi qu'elle avoit esté apportée.
Quant la Pucelle vit que le roy estoit sacré et couronné, elle se agenoulla, présens tous les seigneurs, devant luy, et en l'embrassant par les; jambes, luy dist en plourant à chaudes larmes : « Gentil roy, or est executé le plaisir de Dieu, qui vouloit que levasse le siège d'Orléans, et que vous amenasse en ceste cyté de Reins recevoir vostre sainct sacre, en monstrant que vous estes vray roy, et celuy auquel le royaume de France doibt appartenir. » Et moult faisoit grant pitié à tous ceulx qui la regardoyent.
Cellui jour et les deux jours ensuivant sejourna le roy à Reins, et aprez s'en ala à Sainct Marcoul, par le mérite duquel obtindrent les roys de France la grace divine, dont ilz garissent des escroelles ; et aussi y doibvent ilz aller incontinant aprez leur sainct sacre : ce que le roy feist et acomplit. Et là venu, feist ses oroisons et offrandes; duquel lieu s'en vint à une petite ville fermée, nommée Vailly, en la vallée et à quatre lieues de Soissons. Les bourgoys de laquelle cité de Soissons luy apportèrent là les clefz, et si firent ceulx de la cité de Laon ausquelz il avoit envoyé ses héraulx leur requerre ouverture ; mais au partir de Vailly, s'en alla dedans Soissons, là où il fut receu à très grant joye de tous ceulx de la cité qui moult l'amoient, et desiroient sa venue. Et là luy vinrent les très joyeulses nouvelles que Chastiau Thierry, Crecy en Brie, Provins, Coulemiers et plusieurs autres villes s'estoient remises en son obéissance.
Quant le roy eut séjourné par aucun temps en celle saincte cyté de Soissons, il s'en partit et s'en alla à Chastiau Thierry, et de là à Provins, là où il se tint trois ou quatre jours, et ordonna son armée en bataille, et se mist sur les champs vers une place dicte la Motte de Maugis, actendant le duc de Bethefort, qui estoit venu de Paris, et passant par Corbueil, arrivé à Melun, dont il s'estoit party à tout plus de dix mil combatans, disant qu'il le combatroit. Mais il changea proupos et s'en retourna à Paris, combien qu'il avoit bien autant de gens que le roy. Lequel avoit aucunes gens en sa compaignie, qui tant désiroient retourner de là la rivière de Loire, que pour leur complaire il avoit conclud le faire. Mais ceulx de Bray, où il cuidoit passer Seine, et qui luy avoient promis livrer l'entrée, mirent en leur ville grant compaignie d'Anglois et Bourguignons, le soir devant qu'il y devoit passer : dont [ne] furent desplaisans les ducs de Bar et d'Alençon, et les contes de Vendosme et de Laval, avec les autres cappitaines et vaillans gens de guerre, contre le vouloir desquelz s'en vouloit le roy ainsi retourner. Et leur oppinion estoit qu'il se mist à reconquester de plus en plus, veu que la puissance des Anglois ne l'avoit osé combattre. Pour quoy ilz le firent retourner à Chasteau Thierry, et de là à Crepy en Valloys, ouquel lieu il vint loger son ost aux champs assez prez de Dompmartin en Gouelle (1). Au devant duquel acouroyent les peuples françois de toutes pars, crians Noël et chantans Te Deum laudamus, et devotes anthiennes, versetz et respons, et faisans merveilleuse feste, regardans sur tous moult la Pucelle. Laquelle considerant leur maintien, pleuroit moult fort, et soy tirant à part, dist au conte de Dunoys : « En nom Dieu, vez cy bon peuple et devot, et vouldroye que je morusse en ce pays, quand je debvray mourir. » Et celluy conte luy demanda lors : « Jehanne, scavez vous quant vous mourrez, et en quel lieu ? » A quoy elle respondit que non, et qu'en la volenté de Dieu en estoit ; disant oultre à luy et aux autres seigneurs : « J'ay accomply ce que Messire me avoit commandé, qui estoit lever le siège d'Orléans et faire sacrer le roy. Je vouldroye qu'il luy pleust me faire remener à mon père et à ma mère, affin que je gardasse mes brebis et mon bestial, et feisse ce que je souloie faire. » Et en rendant graces à Nostre Seigneur, levoit moult humblement les yeulx vers le ciel. Par lesquelles paroles qu'ilz véoient estre véritables, et la manière d'elle, creurent tous fermement qu'elle estoit saincte pucelle et envoyée de Dieu ; et si estoit elle. Quant le duc de Bethefort, oncle et lieutenant général du roy Henry, et pour luy gouvernant les citez et villes et places tenans son party en ce royaume, sceut que le roy estoit sur les champs environ Dompmartin, il se partist de Paris à tout grant nombre de gens de guerre, et s'en vint loger vers Mictry, près d'icelluy Dompmartin, et se mist en son armée, qu'il ordonna par batailles en belle ordonnance et place bien advantageuse.
Ce qui fut noncé au roy ; lequel feist ordonner ses gens pareillement, en intention d'attendre et recevoir en bataille les adversaires, ou de les aler assaillir, s'ilz se mectoient ou estoient trouvez en place pareille. Mais les Angloys ne monstrèrent aucun semblant de les vouloir assaillir, car par le contraire ilz s'estoient mis en place fort advantageuse et fortiffiez : comme fut veu, apperceu et rapporté par La Hire et aucuns autres vaillans cappitaines et gens de guerre, qui celluy jour, pour veoir leur maintieng, et s'il estoit licite de les assaillir, leur alèrent faire grant escarmousche par plusieurs lieux et diverses foiz, deppuis le matin jusques à la nuyt ; combien qu'il n'y eut lors comme point de dommaige, tant d'un costé que d'autre. Apprès lesquelles escarmousches se retourna le duc de Bethefort avecques son armée dedans Paris, et le roy tira vers Crepy en Valloys, dont il envoya de ses héraulx sommer et requérir ceulx de Compiengne qu'ilz se meissent en son obéissance ; lesquelz respondirent qu'ilz le feroient très voulentiers.
Environ ces jours, alèrent aucuns seigneurs françoys dedans la cyté de Beauvoys, dont estoit évesque et conte maistre Pierre Cauchon, fort enclin au party angloys, combien qu'il fust natif d'entour Reims. Mais ce nonobstant ceulx de la cyté se mirent en la pleine obéissance du roy, si toust qu'ilz virent ses héraulx portans ses armes, et crièrent tous en très grant joye : « Vive Charles, roy de France ! » chantèrent Te Deum, et firent grans resjoissemens. Et ce faict, donnèrent congié à tous ceulx qui ne vouldroyent demourer en celle obéissance, et les en laissèrent aler paisiblement et emporter leurs biens.
Peu de jours aprez, saillit hors de Paris de rechef le duc de Bethefort pour venir à Senliz à tout son armée de devant, acreue de quatre mil Angloys que son oncle, le cardinal d'Angleterre, avoit amenée de delà la mer, soubz couleur de les mener contre les Boesmes hérites (2) ; mais mentant ses promesses, les mist en besongne contre les Françoys très vrais chrestiens, combien qu'ilz eussent esté soubsdoyez de l'argent de l'église. Ce qui vint à la congnoissance du roy, lequel s'estoit departy, menant son ost pour aler à Compiengne, et s'estoit logié à ung villaige nommé Barron, à deux lieues de celle cyté de Senliz, laquelle tenoit le party anglois et bourguignon. Et par ce ordonna que messire Ambroys de Loré, [depuis prevost de Paris], et le seigneur de Sainctes Trailles yroient bien montez vers Paris et ailleurs où bon leur sembleroit, et adviseroient au vray le faict du duc de Bethefort et de son ost. Lesquelz, ayant avecques eulx aucuns de leurs gens des mieulx montez, se partirent toust, et firent qu'ilz approuvèrent tant prez de l'ost des Angloys, que ilz veirent et apperceurent sur le grant chemin d'entre Paris et Senlis grans pouldres, par quoy con-gnurent qu'ilz venoient. Et à celle occasion envoyèrent ung de leurs hommes hastivement devers le roy, luy seignifiant la venue des adversaires; et ce nonobstant actendirent tant, qu'ilz apperceurent et congnurent au vray toute l'armée, et ce qu'elle povoit monter, et commant elle tiroit vers celle cité de Senliz; que par ung autre de leurs hommes envoyèrent de rechef dire hastivement au roy. Lequel feist ordonner toutes ses batailles et s'en vint à très grant dilligence à tout son armée sur les champs ; et tirèrent droit à Senliz; si se mirent à chemin entre la rivière qui passe à Barron, et une montaigne dicte Montespiloer (3).
D'autre part arriva à heure de vespres le duc de Bethefort à tout son ost prez de Senliz, et se mist à passer une petite rivière, qui vient d'icelle cité à Barron ; combien que le passaige par où il passoit ainsi son armée estoit si estroict, qu'il n'y povoit passer que deux chevaulx de fronc. Pour quoy, si toust que les seigneurs de Loré et de Sainctes Trailles les virent commancer à passer celluy dangereux passaige, ilz s'en retournèrent le plus hastivement qu'ilz peurent devers le roy, et luy acertenèrent ce qu'ilz avoient veu. Dont il fut moult joyeulx, et feist ordonner ses batailles, et tirer tout droit au devant des Angloys, les cuidant combattre à celluy passaige ; mais l'armée des Françoys n'y sceut si toust venir, que la plus part des Angloys ne feussent jà passez. Et par ainsi s'approuchèrent tant les deux armées, qu'elles s'entrevéoyent, et aussi
n'estoient elles que à une petite lieue l'une de l'autre. De chacune desquelles, combien qu'il fust jà vers le soleil couchant, se partirent plusieurs vaillans et gens de guerre, et s'entre escarmouschèrent par diverses foiz ; èsquelles se feist de très beaulx faiz d'armes. La nuyt les faisant cesser, se logèrent les Angloys au long de la rive d'icelle rivière, et les Françoys furent logez vers Montespiloer.
Le lendemain au matin, feist le roy ordonner très diligemment son armée par batailles, et en fist trois parties, de la première desquelles (c'est de l'avant garde) et où avoit plus de gens, bailla la charge au duc d'Alançon et au conte de Vendosme. De la seconde, qui devoit estre ou milieu, fut conduiseur René, lors duc de Bar et de Lorraine, [et deppuis roy de Cecile et duc d'Anjou]. En la tierce, en laquelle avoit plusieurs Seigneurs et très vaillans gens d'armés, et qui: estoient comme l'arrière garde, [le roy] voult estre luy mesme ; et avoit ayecques luy le duc de Bourbon et le seigneur de La Trémoille, avecques grant nombre de chevaliers et escuiers. Pour les aisles desquelles trois batailles, furent ordonnez et eurent la charge les mareschaulx de Saincte Sevère et de Rays, auxquelz on bailla ; plusieurs chevalliers, escuiers et gens de guerre de divers estas. Et par dessus toutes ces ordonnances, fut reservée pour faire escarmouches, renforcer et scourir les autres batailles, se mestier en estoit, une autre bataille de très vaillans seigneurs cappitaines, et autres gens de guerre, dont estoient ducteurs et avoient la charge, la Pucelle, le bastart d'Orléans, le conte d'Alebret et La Hire. Et au regart de tous les archiers, eurent la conduicte le seigneur de Graville et ung chevalier de Limozin, appelle messire Jehan Foucault.
Lesquelles ordonnances ainsi faictes, chevaucha le roy assez loing de ces trois batailles plusieurs foiz par devant l'armée des Angloys, de laquelle estoit chef le duc de Bethefort, qui avoit en sa compaignie le bastart de Sainct Pol, et moult de Picars et Bourguignons, avecques plusieurs autres chevalliers, escuiers et gens de guerre, estans en bataille ordonnées près d'ung villaige, et ayans au dos ung grant estang. Lesquelz ce non obstant n'avoient cessé toute nuyt, et ne cessoient aincoires d'eulx fortiffier en grant dilligence, tant de paulx et teudiz, comme de foussez. Pour quoy quant le roy, qui par le conseil de tous les seigneurs de son sang, là estans, et autres seigneurs, chevalliers, escuiers, cappitaines et très vaillans gens d'armes, avoit prins conclusion de combatre les Anglois et leurs aliez, s'ilz se mectoient et estoient trouvez en place esgalle : fut adverti par aucuns vaillans cappitaines et gens congnoissans en armes, de la manière qu'ilz tenoient; comment ilz estoient logez en place forte d'elle mesmes et s'estoient fortiffiez et fortiffioient de foussez et de paulx : il vit bien qu'il n'y avoit nulle apparence de les povoir assaillir ne combattre sans trop grant dommaige de ses gens. Mais ce nonobstant il feist approucher ses batailles jusques à deux traicts d'arbaleste près des Angloys, et leur feist seignifier qu'il les combatroit, s'ilz vouloient saillir de leur parc. Ce qu'ilz ne voulurent faire, combien qu'il y eut de très grans et merveilleuses escarmousches, car plusieurs vaillans François alloyent souvent tant à piet que à cheval jusques à la fortifficacion des Angloys pour les esmouvoir à saillir; tellement que grant nombre d'eulx sailloient par diverses foiz, qui reboutoyent les François. Lesquelz renforcez et secourus d'aucuns des leurs, renchassoyent les Angloys, qui pareillement confortés et aydez par autres de leurs gens saillans de nouveau, rechargoyent sur les François et les faisoient reculler, jusques à ce que nouvelles gens de leurs grans batailles se venoient joindre avecques eulx, par la force et vaillance desquelz regaignoient place contre leurs ennemys. Et ainsi passèrent celluy jour sans cesser jusques près du souleil couchant.
En celles saillies et escarmouches souvent renouvelées voult aler le seigneur de La Trémoulle ; lequel estant monté sur ung courcier moult joliz et grandement habillé, et tenant sa lance ou poing, frappa son cheval des esperons, qui par cas d'aventure cheut à terre, et le trebucha ou milieu des ennemys : par lesquelz il fut en grant danger d'estre tué ou prins; mais pour le scourir et monter se feirent grans dilligences. Par quoy se fit monter à très grant peine, car à celle heure
y eut très forte escarmouche ; et tant que environ souleil couchant se joingnirent ensemble plusieurs Françoys et se vinrent très vaillanment presenter jusques auprez de la fortifficacion des Angloys, et là les combatirent et escarmouschèrent main à main grant espasse de temps, jusques à ce que plusieurs d'eulx, tant à piet que à cheval, saillirent hors de leur parc à grant puissance, et les firent tirer arrière. Contre lesquelz saillirent aussi pareillement des batailles du roy grant nombre de très vaillans seigneurs, chevaliers, escuiers et autres gens d'armes, et se entrémeslèrent entre leur gent contre les Angloys. Et à celle occasion fut lors faicte la plus grousse et la plus dangereuse escarmouche de tout le jour; et tant s'entremeslèrent de prez, que la pouldre sourdit si espesse entour eulx, que on n'eust peu congnoistre ne discerner lesquelz estaient Françoys ou Angloys; et tellement que, combien que les deux batailles contraires l'eussent très près l'une de l'autre, si ne se povoient elles entreveoir. Celle dernière escarmousche dura jusques à la nuyt serrée, laquelle feist departir les Françoys des Angloys, desquelz tant d'une part que d'autre furent celluy jour plusieurs tuez, blecez et prins prisonniers. Les Angloys se retirèrent et logèrent tous ensemble dedans leur parc et fortifficacion, comme ilz avoient faict la nuyt de devant ; et les Françoys, tous assemblez, s'en alèrent aussi loger à demie lieue d'eulx, et près de Montpiloer, ainsi qu'ilz avoient faict le soir par avant. Et quant vint le lendemain au matin, les Angloys se mirent à chemin et alèrent à Paris ; et le roy et son armée s'en retournèrent vers Crepy en Valloys.
La nuyt ensuivant, se logea le roy dedans Crepy, et le lendemain s'en ala à Compiengne, là où il fut receu grandement et honnorablement par ceulx de la ville, qui s'estoient mis n'avoit guères en son obéissance : pour quoy il y mist officiers de par luy. Par expecial en feist capitaine ung vaillant gentilhomme du pays de Picardie, appelle Guillaume de Flavy, qui estoit de bien noble maison.
En celle ville de Compiengne envoyèrent ceulx des citez de Beauvoys et de Senliz, et se misrent en l'obéissance du roy : lequel se partist de Compiengne sur la fin du mois d'aoust et s'en ala dedans Senlis. Et quant le duc de Bethefort le sceut, il se partist de Paris à tout grant armée de gens de guerre; et doubtant que le roy ne voulsist tirer à reconquester Normendie, s'en y ala, et mist de ses gens en plusieurs places qu'il avoit en celluy pays en divers lieux, tenans le party angloys, et les garnit de vivres et artillerie; delessant à Paris messire Loys de Luxemboug, évesque de Therouenne, soy disant chancellier de France pour le roy Henry, et avecques luy messire Jehan Ratelet, chevalier angloys, et messire Simon Morhier ; lesquelz avoient en leur compaignie deux mil combatans pour la garde et deffense de Paris.
Source
: édition MM. Paul Charpentier et
Charles Cuissard -
1896
Mise en Français plus moderne : J.B.J. Ayroles (La vraie Jeanne d'Arc - t.III)
Notes :
1 Dans l'actuel département de Seine & Marne.
2 Hérétiques.
3 Montépilloy, arrondissement de Senlis.
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